Actions publiques sur les mines et le foncier : La CODEL mobilise la population et des OSC pour un suivi citoyen

A travers des conférences publiques et des ateliers de formation, la Convention des Organisations de la société civile pour l’observation Domestique des Elections (CODEL) a mobilisé une trentaine d’organisations de la société civile burkinabè ainsi que la population de deux localités pour un suivi citoyen des interventions du gouvernement dans les secteurs foncier et minier. Ces interventions sont celles contenues dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Entre avril et juin 2018, la CODEL a mené plusieurs actions de formation et de mobilisation populaire en vue de renforcer les capacités des citoyens au suivi des interventions du gouvernement dans les secteurs des mines et du foncier. La première formation a eu lieu les 26 et 27 Avril 2018 à Ouagadougou, notamment au Centre d’accueil Notre dame de Lorette. Elle a permis de renforcer les capacités d’une trentaine d’organisations membres et ainsi que les partenaires de la CODEL dans la connaissance du contenu du PNDES, en vue de les rendre davantage performants et opérationnels sur le terrain du suivi des politiques publiques en matière minière.

La deuxième formation s’est tenue les 22 et 23 juin 2018 à Ouagadougou avec pour thème : « Les politiques publiques sectorielles dans le domaine du foncier » cette formation avait pour objectif de renforcer les capacités des participants sur le contenu du Plan National de Développement Economique et Social (PNDS) dans le domaine du foncier au Burkina Faso.

Durant les séances, les participants se sont appropriés les textes de lois et les politiques de sécurisation foncière et d’exploitation minière. «La question foncière est une question majeure, et la CODEL qui s’est donnée pour objectif de suivre les politiques publiques, a choisi dans le cadre de cet atelier de former nos membres sur la question foncière et sa place dans la mise en œuvre du PNDES», a déclaré Me Halidou Ouédraogo, président de la CODEL. Selon lui, une série de formations est entreprise pour éclairer les participants sur ces domaines très complexes.  «Depuis la réforme agraire et foncière(RAF) et la série de lois qui la gouvernent nous avons choisi d’approfondir la question au niveau de nos membres et de notre organisation pour faciliter la promotion à son endroit», a-t-il ajouté.

A cette occasion, les femmes ont rappelé qu’elles ont droit, au titre de la loi, a au moins 30% des terres aménagées. « Il s’agit pour nous de bien maitriser ce qui nous est donné (par la loi, ndlr) et d’entamer des plaidoyers pour atteindre ce que nous voulons avoir. En ce qui nous (les femmes) concerne, c’est d’abord travailler dans un premier temps à mettre à la disposition des femmes 30% des terres aménagées» de l’avis de Mme Fatimata Zadi de l’Association d’Eveil et d’appui pugsada (ADEP).

 

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