L’Etat de droit démocratique au Burkina Faso : La CODEL recherche des pites de consolidation

Le Vendredi 26 Octobre 2018, La Convention des Organisations de la Société Civile pour l’Observation Domestique des Elections (CODEL) a organisé à Ouagadougou un atelier sur le thème : << Contribution des organisations de la société civile au renforcement de l’Etat de droit démocratique dans un contexte sociopolitique difficile au Burkina Faso >>.

A travers cet atelier d’échange qui a réunis une quarantaine de participants provenant de ses OSC membres, la CODEL souhaite mieux cerner avec ses membres l’évolution de l’Etat de droit dans ce contexte particulier que connait le pays des hommes intègres pour mieux jouer son rôle de veille citoyenne. Cette rencontre s’est déroulée autour de deux thématiques majeures : La 1ere communication a été animée par le Dr Thomas OUEDRAOGO et portait sur les enjeux liés au respect de l’Etat de droit démocratique dans le contexte sociopolitique actuel au Burkina Faso. Pour se faire M. OUEDRAOGO à développer quatre grands points à savoir les généralités sur l’Etat de droit, Les critères d’appréciation de l’Etat de droit, L’Etat de droit dans un contexte de fragilité et les pistes déconsolidation de l’Etat de droit. A la suite de sa présentation, le communicateur a résumé son intervention tout en soulignant l’importance d’une telle initiative dans ce contexte sociopolitique difficile marqué par des attaques terroristes à répétition : << J’ai essayé de sortir un certain nombre de principes qui caractérisent l’Etat de droit, de telle sorte que la dignité humaine, la protection des droits de l’homme soient au centre de la gouvernance…>>

Le Pr Luc Marius IBRIGA a quant à lui communiqué sur la qualité de l’occupation des espaces démocratique par les OSC. Dans sa présentation de la genèse des organisations de la société civile, M. IBRIGA a rappelé le rôle crucial d’interface que doivent jouer les OSC. Toutefois, bien que ces dernières soient des organisations politiques dans la mesure où elles s’intéressent à la gestion de la cité, les OSC ne doivent pas être des organisations politiciennes. Ainsi, pour la bonne marche de la démocratie et un meilleur renforcement de l’Etat de droit, les organisations de la société civile doivent éviter de tomber dans les attitudes politiciennes, surtout les prises de position partisanes.

Au micro des journalistes, la secrétaire exécutive de la CODEL Madame LYDIA ZANGA a donné les raisons d’organisation de cet atelier en ces termes : << Nous avons voulu avec les OSC membres rediscuter les principes fondamentaux de l’Etat de droit et voir ensemble ce que peuvent faire les organisations de la société civile en tant que contrepouvoir à renforcer cet Etat de droit…>>

Pour M. Souleymane OUEDRAOGO, représentant le balai citoyen : <<C’est une bonne initiative car nous devons interpeller les décideurs pour qu’ils soient le plus redevables possible, travaillent en toutes transparence, suscitent la participation citoyenne … et aussi que les populations soient des acteurs de droit et qu’elles demandent des acomptes à l’autorité… >>

A l’issu des différentes communications, on a assisté à des échanges fructueux sous la modération du Vice-président de la CODEL M. DA HIEN Daniel.

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