39.1 C
Ouagadougou
samedi 27 avril 2024
Accueil Blog Page 14

Actions publiques sur les mines et le foncier : La CODEL mobilise la population et des OSC pour un suivi citoyen

A travers des conférences publiques et des ateliers de formation, la Convention des Organisations de la société civile pour l’observation Domestique des Elections (CODEL) a mobilisé une trentaine d’organisations de la société civile burkinabè ainsi que la population de deux localités pour un suivi citoyen des interventions du gouvernement dans les secteurs foncier et minier. Ces interventions sont celles contenues dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Entre avril et juin 2018, la CODEL a mené plusieurs actions de formation et de mobilisation populaire en vue de renforcer les capacités des citoyens au suivi des interventions du gouvernement dans les secteurs des mines et du foncier. La première formation a eu lieu les 26 et 27 Avril 2018 à Ouagadougou, notamment au Centre d’accueil Notre dame de Lorette. Elle a permis de renforcer les capacités d’une trentaine d’organisations membres et ainsi que les partenaires de la CODEL dans la connaissance du contenu du PNDES, en vue de les rendre

Suivi citoyen de la mise en œuvre du PNDES : La CODEL s’est rendue dans la région du Nord

La Convention des Organisations de la société civile pour l’observation Domestique des Elections (CODEL) s’est rendue le 4 mai 2018, dans la région du Nord, afin d’inciter les populations à prendre connaissance du contenu du PNDES et à suivre sa mise en œuvre.

Autour d’un dialogue citoyen tenu le 4 mai 2018 à Ouahigouya, la CODEL a échangé avec les organisations de la société civile de la région du Nord sur le PNDES, le référentiel des actions de développement du gouvernement comptant pour la période 2016-2020.

La rencontre s’est déroulée à la mairie de Ouahigouya sous le thème : « Le PNDES : appropriation et suivi de sa mise en œuvre ».

La principale communication a été assurée par M. Sanousso Savadogo, Directeur Régional de l’Economie et de la Planification du Nord en présence de M.

GALERIE CODEL 2018

Sécurisation du foncier au Burkina Faso : Pour une bonne appréhension des textes réglementaires

La Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL), a organisé, jeudi 28 juin 2018, à Manga, une conférence publique sur le foncier au Burkina Faso. Les textes de lois et les politiques en matière de sécurisation foncière ont constitué les principaux sujets évoqués.

Les enjeux de la sécurisation foncière et les textes de lois régissant le domaine au Burkina Faso continuent d’alimenter les débats. En effet, la thématique a fait l’objet d’une conférence publique organisée par la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL), le jeudi 28 juin 2018, à Manga dans la région du Centre-Sud. L’avocat et ancien magistrat rompu aux questions foncières, Me Fako Ouattara, a livré la principale communication de la rencontre sur le thème « La question du foncier, problématique et solutions ». A l’entame de son exposé, il a revisité les différentes formes de gestion de la terre dans les sociétés du Burkina Faso. Aussi a-t-il expliqué, à la période précoloniale, la terre était une propriété collective gérée par la notabilité. Sous l’ère coloniale, son acquisition est conférée par une immatriculation contre paiement d’impôts et autres taxes, bouleversant ainsi l’ancien ordre qui proscrivait sa vente. Au lendemain des indépendances, les exactions du colon sur les propriétés foncières sont contenues dans la Loi 6760. Quoique réorganisant les procédures de lotissement des centres urbains et reconnaissant le droit coutumier, cette loi, a fait savoir Me Ouattara, n’a pas facilité l’exercice de l’acquisition des titres fonciers pour toutes les populations, en l’occurrence celles des zones rurales. La majorité n’étant pas lettrée, les procédures étaient méconnues par ces dernières. Et par voie de conséquence, elles étaient moins enclines à entreprendre les démarches pour s’en approprier, a-t-il dit.

C’est au regard de cette insuffisance d’ailleurs que la Réforme agraire et foncière (RAF) est intervenue en 2009 pour prendre en compte les attentes de toutes les couches sociales. La Loi 034 qui en dériva, a poursuivi Me Fako Ouattara, a ainsi ramené la gestion du foncier au niveau villageois avec la mise en place des Commissions foncières villageoises (CFV) et des Commissions de conciliation foncière villageoises (CCFV).

Permettre l’accès de la femme à la terre

Burkina Faso : la CODEL chez le chef de file de l’opposition politique

Ceci est un communiqué de presse sur l’audience accordée par le CFOP à une délégation de la CODEL.

Le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP), M. Zéphirin DIABRE, a reçu ce vendredi 08 juin 2018 au siège de l’institution, une délégation de la Convention des Organisations de la société civile pour l’observation Domestique des Elections (CODEL). La délégation était conduite par le Président de la CODEL, Maître Halidou OUEDRAOGO.

A travers cette audience, la CODEL a présenté au Chef de file de l’Opposition, un rapport sur la «contribution de la société civile dans le processus de réconciliation nationale au Burkina Faso».  C’est un document de 32 pages qui pose un diagnostic des situations conflictuelles qui minent la société burkinabè, et formule des recommandations pour une réconciliation nationale.

Au début des échanges, le CFOP a vivement félicité Maître Halidou OUEDRAOGO pour la longue lutte qu’il a menée et continue de mener pour la promotion des droits de l’homme et des libertés dans notre pays. M. DIABRE a en outre salué l’immense travail qu’a abattu la CODEL dans la surveillance des élections.

Après avoir écouté ses visiteurs sur le contenu du rapport, le Chef de file de l’Opposition a salué l’initiative et la démarche de la CODEL. Il a en outre souligné que l’Opposition mène de son côté une réflexion sur le sujet de grande importance qu’est la réconciliation nationale. De ce fait, il a souhaité qu’il y ait une plus grande concertation entre toutes les entités qui réfléchissent actuellement sur la question, en vue de dégager une démarche consensuelle pouvant déboucher sur une véritable réconciliation entre les Burkinabè.

Ouagadougou, le 08 juin 2018

Le service de communication du Chef de file de l’Opposition

Source: Infowakat

 

Cohésion sociale : La CODEL insiste sur le triptyque vérité-justice-réconciliation

Par l’entremise de son président Me Halidou OUEDRAOGO, la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL), a présenté  son rapport des dialogues citoyens sur la réconciliation nationale au Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, le mardi 19 juin 201118. Le triptyque vérité-justice-renonciation est le fil conducteur de ce rapport. 

Investie dans le règlement des questions importantes et majeures du pays, la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL) a mené des consultations auprès des forces vives de la nation à savoir les autorités politiques, coutumières et religieuses, la  société civile… sur  la problématique de la  réconciliation nationale.

La quintessence de ces consultations a été résumé dans un document intitulé rapport des dialogues citoyens sur la réconciliation nationale.

A l’issue de la remise de ce rapport au Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, dans l’après-midi du mardi 19 juin 2018, le président de la CODEL, Me Halidou OUEDRAOGO, a  donné la quintessence de ce document qui tient à ceci « la réconciliation nationale est impérative mais elle doit passer par le triptyque vérité-justice-réconciliation ».

  Et Me Halidou OUEDRAOGO d’insister : « si on passe par ce triptyque, la  réconciliation sera sincère »,  tout en précisant « qu’il y a certes  la justice formelle et la justice transitionnelle mais que l’un n’exclut pas l’autre ».

Selon lui,   cela doit se faire dans les formes et « c’est à ce prix que nous pourrons aboutir à une bonne réconciliation nationale ».

« La preuve, il y a eu des tentatives de réconciliation par le passé mais cela n’a pas abouti. Il y a toujours des frustrations et des rancœurs. Nous avons pensé que c’était un devoir citoyen que nous avons à mener à son terme et nous attendons nous inscrire dans ce processus.  Ils tiennent certes à la réconciliation  mais sans la vérité et sans la justice, il est très difficile de pardonner », a-t-il expliqué.

Du reste, il a souhaité que les autorités politiques prennent la question à bras-le-corps et que le président du Faso, Roch Marc Christian KABORE donne le top pour la matérialisation de ce processus, en   faisant référence à son   message  de l’an à la nation  où il a promis qu’il allait donner « une tournure majeure à cette question de réconciliation nationale ».   

A la question de savoir s’il y a eu une unanimité autour de ce triptyque, le président de la CODEL a soutenu : « nous sommes dans un pays ou les divergences d’opinion existent mais nous avons résumé la quintessence de nos rencontres où il est clairement ressorti que la réconciliation nationale doit passer par le triptyque vérité-justice-réconciliation ».