38.1 C
Ouagadougou
lundi 29 avril 2024
Accueil Blog Page 9

Crises post électorales : La CODEL organise un séminaire national sur la prévention des conflits liés aux élections municipales

Les 24 et 25 septembre 2020, la CODEL a réuni les forces vives et une quinzaine de personnes issues de communes ayant connu des difficultés suite aux élections municipales de 2016. Tenu à Bobo Dioulasso sous le thème « séminaire national sur la prévention des conflits liés aux élections municipales » cette rencontre avait pour objectif global de contribuer à la tenue des élections municipales prochaines dans un climat apaisé.

La salle de réunion de la direction provinciale de l’éducation pré scolaire, primaire et non formelle (DPEPPPNF) de Bobo Dioulasso a abrité le séminaire organisé par la Convention des Organisations de la société civile pour l’observation Domestique des Elections (CODEL). Dirigée par Me Halidou OUEDRAOGO, président de la CODEL, la délégation a avant les travaux remercié les participants issus des partis politiques, autorités administratives, des organisations de la société civile, ainsi que des représentants de groupements de femmes et de jeunes pour leur présence. De son intervention, il ressort que Depuis 2018, la CODEL s’intéresse aux crises dans les communes en difficultés au Burkina afin d’apporter sa contribution à l’apaisement des tensions à travers des médiations. Ainsi, convaincu que la commune est la matrice de développement d’un pays, la CODEL a mené des actions dans les communes de Saponé, Bouroum-bouroum, Zogoré, Béguédo, Gourcy, les Arrondissements 4,  3 et 7 de Ouagadougou, Karangasso Vigué, Karangasso Sambla, Dapelogo et cetera. En prélude aux élections couplées présidentielle et législatives du 22 novembre 2020 au Burkina Faso et celles municipales de 2021, ce séminaire est organisé dans la région des Haut Bassins dans avec l’encouragement des forces vives.

Monsieur Sayouba SAWADOGO représentant le Gouverneur, à demander aux participants de s’investir dans les échanges afin de proposer des formules d’apaisement et de résolution des crises en lien avec les élections. Après la cérémonie d’ouverture, la parole a été donnée aux communicateurs et panelistes.

Communication sur le thème : « Situation des communes après les élections de 2016 »

La session sur la « Situation des communes après les élections municipales de 2016 à maintenant » a été présentée par M. Bruce Emmanuel SAWADOGO, administrateur civil et Directeur général des libertés publiques et des affaires politiques au MATDCS. De sa présentation, on retient que plusieurs communes ont connu des crises qui ont entaché le bon déroulement du processus. Ainsi cela a eu pour conséquences directes des difficultés d’installation des conseils municipaux dans les communes telles Barani, Kougny, Kantchary, Karangasso vigué, Zabré et l’arrondissement 4 de ouagadougou. Certaines communes après avoir pu installer leur commune, ont connu des dysfonctionnements ou interruptions. Ce sont celles de Kombori, Andemtenga,t Zoaga, Kindi, Ziga, Dablo, Saponé, Madjoari, Dandé, Seytenga.

Sur les causes M. SAWADOGO a souligné les problèmes inhérents aux partis politiques, car  certains militants ne respectent pas les décisions de leurs partis : à l’image de Gorgadji dans le Séno, où des conseillers mécontents en viennent aux mains, obligeant à un report du scrutin. Dans d’autres ce sont des disputes de positionnement comme le cas de la commune de Saponé où le maire se serait présenté contre le candidat désigné par le parti. On note également la non prise en compte de certains villages dans les listes électorales comme à Béguédo où deux frères s’entre-déchiraient au sujet de deux listes électorales. Selon le communicateur, l’administration a initié des actions de résolution de ces crises. Ainsi, le conseil des ministres a autorisé la dissolution de seize conseils municipaux et organisé des rencontres de concertations avec l’ensemble des acteurs et procédé à la convocation du corps électoral le 28 mai 2017 pour les élections complémentaires.

Comme solutions, M. Sawadogo a proposé l’opérationnalisation du suffrage universel direct, la description claire de circonscription électorale pour les élections municipales et celle de la qualité des candidats.

Panel : Pourquoi ces crises autour des élections municipales ?

Ce panel a été animé par le maire de la commune rurale de Karangasso-vigué,  Saidou SANA,  madame le maire de l’arrondissement 3 de Ouagadougou, Rainatou OUEDRAOGO, et Me Fako Bruno OUATTARA sous la facilitation de Moise BALMA. Cette séance fut un creuset de leçons à retenir, et les différents intervenants présents ont partagé leurs expériences respectives relatives au vu et vécu au sein de leur localité d’origine et convenir de l’avenir.

Communication sur le thème : « élections des maires au suffrage universel direct, quelles en sont les implications juridiques, politiques et sociales? »

Aristide BERE, ancien Directeur Général des Libertés Publiques et des Affaires Politiques au et actuel Directeur général de l’Office national d’identification (ONI) a fait sa présentation sous le thème « Election des maires au suffrage universel direct, quelles sont les implications juridiques, politiques et sociales ? » Selon le communicateur, la décentralisation présente d’énormes avantages mais présente également de nombreuses limites dans son opérationnalisation sur divers plans tels économique, politique et socio culturel. En ce qui concerne les modes d’élections, M. BERE a présenté ce qu’impliquait d’aller vers un suffrage universel direct pour la désignation non seulement des maires mais aussi des présidents de conseils régionaux. Il a présenté plusieurs scenarii possibles avec leurs avantages et désavantages.

Il appartient aux législateurs de faire les options si le dossier revient sur la table.

A la fin de sa présentation, le communicateur a échangé avec les participants à travers un exercice de questions-réponses sous la modération de M. Rachid Assade ZONGO de l’UNALFA.

Panel : quelles thérapies pour des élections municipales apaisées ?

Ce panel a été animé par Mme Lydia Zanga, secrétaire exécutive de la CODEL, Le directeur de cabinet du Maire de l’Arrondissement 4 de Ouagadougou et Me Fako Bruno Ouattara

Médiations de la CODEL dans les communes en difficultés

Mme Lydia ZANGA a  présenté le contenu du rapport de synthèse des missions de Suivi/médiation dans les communes en difficultés. Selon elle, les chefs coutumiers et maires ont un rôle important dans la résolution des crises. Elle a présenté les bonnes pratiques relevées lors des missions de la CODEL qui peuvent être exploitées pour la prévention et la résolution des crises dans les communes. La modification du code électoral pour autoriser l’élection des maires et présidents des conseils régionaux a été présentée comme un moyen de limiter certaines crises.

Après cette présentation, le représentant du maire de l’arrondissement 4 de Ouagadougou M. Issa Anatole BONKOUNGOU, a partagé leur expérience en matière de résolution des crises. Il a  insisté sur le leadership que doit incarner le maire, le sens de la collaboration, la culture des valeurs.

Pour le dernier paneliste Me Bruno Fako OUATTARA, il est cardinal de procéder à une enquête de  moralité des candidats ainsi qu’une enquête de bonnes mœurs. Pour Me Fako, la maîtrise des textes par les candidats est un préalable.

Au terme des discussions, après avoir remercié la CODEL pour cette belle initiative, les participants ont adopté une recommandation formulée ainsi qu’il suit :

Nous, participants du séminaire national sur la prévention des conflits liés aux élections municipales qui s’est tenu les 24 et 25 septembre 2020 à Bobo Dioulasso après avoir :

  • fait le point de la situation des communes ayant connu des crises lors des élections municipales de 2016 à maintenant ;
  • diagnostiqué les déterminants des crises dans les communes ;
  • et analysé les solutions possibles à court, moyen et long terme.

recommandons que le code électoral soit modifié pour admettre l’élection des maires et des Présidents de conseils régionaux au suffrage universel direct.

La CODEL est donc invitée à poursuivre le plaidoyer en faveur de cela.

La CODEL mobilisée pour la surveillance domestique des élections en 2020

L ’application rigoureuse de la stratégie de la situation-room à l’observation domestique du processus électoral du 29 Novembre 2015 au Burkina Faso, nous a permis d’inscrire ces élections parmi les grands moments dans les annales de l’histoire de la lutte des citoyens Burkinabè pour un Etat de droit prometteur que nous devons parfaire.

Les élections couplées présidentielles et législatives du 29 Novembre 2015 ont été surveillées correctement par la volonté et le judicieux choix de la méthode par notre organisation. Nous avons eu des élections transparentes et acceptées par tous. La tenue du dialogue politique en Juillet 2019 et l’acceptation consensuelle des résultats par les acteurs politiques nous a autorisés à nous mettre au travail pour rééditer cet exercice pour le succès du processus électoral annoncé en 2020. Une délégation de la CODEL a partagé ses observations à l’Assemblée nationale lors de la relecture du Code électoral ; par la suite nous avons rencontré Monsieur le Président de la CENI pour nous enquérir de l’état d’avancement de son calendrier au niveau de son institution.

Nous avons rendu visite au Conseil Constitutionnel et au Directeur Général de l’Office National d’Identification (ONI), des acteurs importants du processus électoral. La visite au département de l’administration territoriale et de ses services rattachés, nous a permis de relever les écueils qui grèvent la marche et le fonctionnement de nombreuses de nos communes rurales et urbaines. Sur cette base, nous travaillons à juguler des crises toujours présentes dans certaines communes. Nous avons pu observer déjà la mise en place des démembrements de la CENI et sommes à même de poursuivre ce travail préliminaire qui préside à la mise en place des instruments adéquats pour des élections libres, transparentes et apaisées.

Grâce à l’appui de nos partenaires techniques et financiers, nous n’avons pas arrêté de renforcer les capacités de nos organisations et de leurs membres. La CODEL a poursuivi la mise en œuvre de son programme de suivi des politiques publiques mené par l’installation de plusieurs groupes de plaidoyer qui nous ont permis de prendre en charge la mise en œuvre des groupes de plaidoyers couvrant la marche et le fonctionnement de plusieurs secteurs de l’Etat de droit. La CODEL a animé ces quatre dernières années de nombreuses campagnes d’éducation citoyenne sur le processus des élections et le sens des votes. Au terme d’une capitalisation de l’expérience de cette stratégie de la mise en œuvre de la situationroom nous nous sommes formés pour renforcer nos capacités dans les domaines de la veille électorale qui comprend également la compréhension de la plateforme électronique d’observation des élections et de comptage parallèle des votes. C

eci pour que les membres des organisations de la société civile, de notre convention puissent contribuer activement à ce que tous les citoyens connaissent mieux ce qui se passe dans un processus électoral. Les élections de 2020 dans notre pays revêtent un caractère essentiel et doivent permettre l’approfondissement de notre démocratie. Nous avons déjà envoyé à la CENI nos premières demandes d’accréditation ; nous allons continuer nos approches avec toutes les structures qui ont à charge le processus électoral avec la même bienveillance, le même enthousiasme. Nous agissons pour que les élections de 2020 permettent de restaurer la confiance de notre peuple en la démocratie et en l’Etat de droit. Pour cela elles doivent se dérouler dans la transparence, l’équité et une bonne régularité.

La CODEL est donc prête pour que toutes ces conditions indiquées cidessus conditionnent une participation électorale massive et une bonne compréhension du processus électoral appelé à se tenir. Je saisi l’occasion pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2020, une éradication totale du terrorisme pour les élections effectives, pour un renforcement de notre démocratie. Je vous remercie !

LE PRESIDENT DE LA CODEL

Maître Halidou OUEDRAOGO

Avocat à la Cour

Contrôle Citoyen de l’Action Publique : La CODEL initie une série de sessions d’informations sur le programme Présimètre à l’intention des femmes et jeunes de plusieurs provinces du Burkina.

Organisées dans les provinces du Passoré, du Tuy, du Kouritenga, du Bazega et du Sanguié, ces sessions d’informations  de la Convention des Organisations de la société civile pour l’observation Domestique des Elections (CODEL) ont mobilisé  près de 300 participants  des deux sexes. L’objectif de ces sessions est de contribuer à l’information des jeunes et femmes sur le suivi des politiques publiques en vue d’une participation citoyenne éclairée à la gestion de la cité.

Au total, 115 femmes et 132 jeunes de Cinq provinces du Burkina ont pris part aux cinq sessions d‘informations. Le top départ a été donné avec la rencontre de Yako, dans la province du Passoré le 15 Juillet 2020. S’en sont suivies respectivement celles de Houndé le 22 Juillet, Koupéla le 11 Aout, Kombissiri le 14 et Réo le 18 Aout. Mais avant les rencontres avec les femmes et jeunes, les premières autorités de ces villes ont reçu une visite de courtoisie des équipes de la CODEL.

Des autorités ravies de l’action de la CODEL

Dans leur ensemble, les maires ont tenu à féliciter la CODEL pour cette activité de sensibilisation à l’endroit des femmes et jeunes de leur province et le choix porté sur leurs villes. A l’image de M. Dissan B. Gnoumou, député maire de Houndé « mon objectif est justement que la population ait plus de compréhension sur la gestion de la commune. Chose indispensable pour interpeller l’autorité afin qu’elle règle le tir en cas de manquements » a-t-il dit. Pour le secrétaire général à la mairie de Koupela, M. Batibé BAZIE « ces genres d’activités sont à encourager car elles permettent à la population de comprendre comment suivre efficacement les activités de la mairie dans la légalité et de façon responsable pour le bien de tous ».Quand à M. Erneste Yelkouni adjoint au maire de Yako, il s’est dit honoré de cette visite de la CODEL et de ses multiples actions en faveur des populations. C’est après ces encouragements et félicitations que les formations ont débutées.

Présentations de la CODEL et du présimètre

Au cours de chaque session de formation,  deux modules ont été dispensés aux jeunes et femmes présents à la formation ; à savoir une présentation de la CODEL et une autre sur le présimètre en tant que programme et plateforme.

De la présentation, on retiendra que la Convention des Organisations de la société civile pour l’Observation Domestique des Elections (CODEL) est une organisation non gouvernementale créée le  03 juillet 2015. Elle regroupe une vingtaine d’organisations et coalitions d’organisations œuvrant pour la consolidation de la démocratie et la bonne gouvernance au Burkina Faso. Son but est d’accroître les capacités organisationnelles, institutionnelles et techniques des organisations de la société civile engagées dans la promotion des droits de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance au Burkina Faso. Les différents communicateurs ont tenu à rappelé le rôle important joué par la CODEL dans le suivi transparent des élections couplées présidentielle et législatives de 2015 et municipales de 2016, saluées aussi bien par les Burkinabè eux-mêmes que par l’ensemble de la communauté internationale. Au regard de ce rôle,  il a été convenu qu’elle continue de porter des actions citoyennes de suivi des politiques publiques conformément au slogan « après les élections, tout n’est pas fini ».  C’est ainsi donc que la CODEL est partie prenante du PRESIMETRE qui a pour approche d’influencer les politiques publiques à travers le suivi participatif et citoyen.

Pour la présentation du présimètre, il s’est agit de faire d’abord une présentation du programme et des parties prenantes avant une phase pratique de surf sur le site. Ainsi, on  retiendra que le programme présimètre qui a pour objectif de Consolider la culture démocratique et institutionnaliser le suivi citoyen de l´action publique par l´utilisation des technologies de l´information et de la communication, est mis en œuvre par 15 organisations de la société civile et chaque partenaire développe dans son domaine des actions en lien avec la redevabilité et l’imputabilité en incluant une participation égalitaire des hommes et des femmes. Sous la houlette de l’ONG suédoise Diakonia, le programme est financé par l’Ambassade de la suède, l’Union européenne et la coopération Suisse.

De façon concrète, cette présentation a permis aux femmes et jeunes de :

  • découvrir la plateforme presimetre.bf;
  • prendre connaissance des engagements et leur niveau de réalisation ;
  • connaitre les différentes rubriques ;
  • connaitre les OSC partenaires au présimètre ;
  • savoir comment s’inscrire et interagir sur la plateforme ;
  • faire des cas pratiques.

Après de fructueux échanges, les participants dans leur ensemble ont pris l’engament de faire bon usage de cette formation et de sensibiliser à leur tour leurs pairs.

Intégration de la perspective genre dans les activités : la CODEL renforce les capacités de ses organisations membres.

Ayant réuni une trentaine de personnes pendant deux jours sous le thème « Intégration de la perspective genre dans les activités et le suivi citoyen des politiques publiques en matière d’égalité entre les hommes et femmes » ; cette activité tenu a Ouagadougou avait pour objectif de permettre aux différentes organisations membres de la CODEL de renforcer leurs connaissances sur le concept genre, les défis et les enjeux liés à la prise en compte du genre dans les programmes et projets.

Les 03 et 04 Juin 2020, c’est une trentaine de participants (14 hommes et 18 femmes) issus des organisations membres de la Convention des Organisations de la société civile pour l’observation Domestique des Elections (CODEL) qui a bénéficié de l’atelier de renforcement des capacités sur le concept genre. Conformément au souhait de M. Daniel Da Hien lors de son mot d’ouverture, ce sont des hommes et femmes issues de diverses organisations évoluant dans divers domaines d’interventions qui on suivi avec une attention particulière les différentes communications des intervenants. Ce qui a naturellement abouti à de fructueux échanges entre participants et communicateurs.

Des travaux

Pour le premier jour, les travaux ont débuté avec une présentation du secrétariat exécutif de la CODEL sur les a piori sur le concept genre /égalité hommes et femmes. Selon Mme Lydia Zanga, cette cession avait pour objectif de permettre à chaque participant de donner sa compréhension du concept et analyser ses a priori sur le genre.  Après cette étape importante, place à été donné à la première communicatrice, Madame Sawadogo Assetou, Secrétaire Permanente du Conseil National pour la Promotion du Genre (SP/CONAP GENRE). « Le concept genre au delà de nos a priori » et « quelques politiques puliques favorables à l’égalité de genre », sont les deux thèmes développés par Mme Sawadogo. De cette présentation, il ressort qu’il est récurrent de confondre le genre et certaines conceptions courantes ; le genre étant souvent vu comme promotion de la femme, souvent comme préoccupation des personnes vulnérables et souvent comme une égalité mathématiques homme/femme. Bien qu’il n’existe pas de définition universelle du genre, selon la communicatrice, de façon générale ‘’le genre fait référence aux rôles et responsabilité dévolues aux hommes et aux femmes qui sont façonnés au sein de nos familles, de nos sociétés et de nos cultures’’. Pour ce qui est du cas spécifique du Burkina Faso, ‘’le genre doit être analysé sous l’angle des inégalités entre hommes et femmes en examinant les différentes catégories sociales dans le but d’une plus grande justice sociale et d’un développement équitable’’. Pour l’atteinte des objectifs en matière du genre, plusieurs défis sont à relever dont les suivants cités par la secrétaire permanente :

  • la tenue d’un séminaire gouvernemental sur la transversalité du genre ;
  • Une volonté politique ;
  • la synergie d’actions ;
  • cultiver la production des données désagrégées par sexe ;
  • rendre variable les bonnes pratiques en matière de genre ;
  • appliquer la budgétisation sensible au genre a tous les niveaux ;
  • suivre et évaluer les actions genre.

La journée à été bouclée par l’Association D’appui d’Eveil Pugsada (ADEP) qui a partagé son expérience en matière d’intégration du genre dans leurs activités à travers le programme présimètre. M. Ibrahim Dan Koma, Coordonnateur de l’ADEP a ainsi présenté le projet « actions citoyennes pour la redevabilité et le genre » en expliquant comment sa structure a conduit les activités en tenant compte des situations différentes des femmes/filles avec les hommes/garçons en termes d’accès aux services sociaux de base, d’accès et contrôle des ressources et de participation à la prise de décision. Les communes d’intervention étaient : Kongoussi, Dassa, Sabou, Ouagadougou.

 

Un récapitulatif de la veille par les modérateurs a lancé les travaux du deuxième jour qui a surtout connu la communication de Mme Mariamé Ouattara, conseillère en économie sociale et experte en genre depuis 1997. Comment prendre en compte le genre dans les différentes étapes des activités ?, prendre en compte le genre dans une actions de plaidoyer ; sont les deux thématiques développées par l’experte. De sa communication, on comprend que malgré les efforts déjà fournis, les enjeux de l’intégration du genre restent énormes. Pourtant l’intégration du genre est un impératif de développement. Selon Mme Ouattara, la finalité recherchée dans la prise en compte du genre est d’opérer « des transformations importantes dans les systèmes éducatifs et dans les mesures politiques et sociales car il est clair que des progrès importants sont possibles et que les avantages auront une portée considérable en terme de développement humain durable ». Un ensemble d’outils a été présenté aux participants pour faire des analyses genre ainsi que pour planifier, exécuter et évaluer leurs activités tenant compte du fait que les femmes et les hommes ne vivent pas les situations de la même manière et leurs besoins, contraintes, opinions doivent être connus et valorisés.

 

Après une présentation de la plateforme www.presimètre.bf par INGENIA, la formation a connu son épilogue par des échanges avec les participants. Ces derniers ont déclaré avoir beaucoup appris de ces deux jours de formation et sont maintenant outillés pour mener des activités genre sensible.

Tournée de suivi citoyen des opérations de révision des listes électorales dans la région du Centre Nord

Délégation de la CODEL conduite par son Vice-Président M. Daniel DA HIEN et composée de Madame Lydia ZANGA, Secrétaire Exécutive, Madame LIEHOUN du GERDDES Burkina, Monsieur Ousseini OUEDRAOGO, Point Focal provincial de la Codel dans le Sanmantenga.

L’objectif général est de contribuer à un déroulement harmonieux du processus électoral grâce à un monitoring citoyen.
Plus spécifiquement, il s’agit de :
– Echanger avec les différents acteurs du déroulement de l’opération ;
– recenser les difficultés éventuelles qui entravent le bon déroulement de l’opération d’enrôlement et en faire part à qui de droit ;
– apprécier l’utilisation des outils d’observation et de rapportage ;
– apprécier le niveau d’engouement des citoyens pour l’enrôlement ;
– apprécier la situation des populations déplacées ;
– sensibiliser les citoyens à s’inscrire sur le fichier électoral grâce à un reportage télé qui sera réalisé.